Claude Roy

Nous utilisions notre petite revue Impact 10 pour essayer de nous faire connaître, notamment avec les écrivains que nous aimions.  Nos "ventes" étaient en effet dérisoires : quelques amis plus ou moins obligés, quelques exemplaires dans des petits salons locaux. Sa fabrication ne nous coûtait presque rien, puisque nous faisions tout nous-mêmes : le coût du papier et de l'encre. Nous tirions, je crois, autour de 150 exemplaires et nous avions ainsi beaucoup d'exemplaires à distribuer et à envoyer à des éditeurs, qui ne répondaient pas, et des écrivains, dont certains répondaient et avec lesquels, certains d'entre nous ont parfois gardé de longues relations. En ce qui me concerne personnellement: Butor, Guillevic, Bens… Pour la plupart cependant, comme Claude Roy, dont figure ci-dessous la lettre de réception, les choses s'arrêtaient là. Je peux dire cependant que cette petite revue, dont j'ignore si existent encore ici ou là quelques exemplaires, fut pour la plupart d'entre nous, une entrée dans ce monde si divers des lettres.


Commentaires

Articles les plus consultés