Bien entendu nous ne nous contentions pas d'écrire à des écrivains connus mais nous essayons aussi d'établir des contacts avec d'autres revues comme la nôtre, plus ou moins bien imprimées, plus ou moins bien diffusées. Internet n'existait pas à l'époque et il était difficile de connaître les petites revues publiées en France et ce n'est ni dans les librairies de Quimper, Quimperlé, Lorient que nous pouvions les trouver. Heureusement nous "montions" à Paris pour les vacances et dans les librairies du Quartier Latin qui méritait alors bien son nom nous pouvions en voir mises ici ou là en dépôt chez quelques libraires qui se faisaient un devoir de les accepter. J'ignore comment j'ai trouvé Aménophis, une revue qui de 1968 à 1993 a publié 38 numéros. Quoi qu'il en soit, comme en témoigne cette lettre de Charles Autrand, je leur avais envoyé un texte qu'ils avaient publié. Ce devait être une de mes premières publications. Quel texte ? Charles Autrand dit que c'est dans le numéro 6 ? Je n'ai conservé aucune autre trace de ça.
Cette courte lettre témoigne aussi des réseaux de relations et d'achanges qui s'établissaient ainsi entre éditeurs et écrivains. Il me semble que cela a quelque peu disparu.

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