Dès mon installation en Algérie (spetembre 1969, Oran) en tant que coopérant civil ayant été au dernier moment dispensé de service militaire en tant que pupille de la nation, je me suis intéressé à ce qui existait de poésie dans le Maghreb et je suis assez naturellement, par l'intermédiaire d'une petite librairie locale tenue par un nommé Moussa (je n'ai jamais su son nom de famille) qui est vite devenu un ami, tombé sur la revue Souffles qui était alors publiée au Maroc et où intervenait notamment l'algérien Malek Alloula et le marocain Abdelatif Laabi, qui ne tarderont pas à s'installer en France. Laabi après avoir passé huit ans dans les prisons marocaines. Je n'ai pas beaucoup connu Malek Alloula mais je suis devenu un très bon ami de son frère Abdelkader, homme de théâtre qui sera assassiné en 1994 par le GIA.

Commentaires

Articles les plus consultés