Les communistes aiment la poésie

Parmi mes nombreux correspondants : Michel Butor à qui j'avais dû aussi envoyer la revue. Correspondance qui a été maintenue de nombreuses années. À cette date, j'étais en Algérie, à Oran comme enseignant coopérant. Michel Butor n'écrivait jamais de façon banale utilisant, comme ici, des papiers originaux ou faisant de nombreux collages auxquels je répondais moi-même sur des versos de dessins ou en m'amusant à réaliser à mon tour des collages. Grâce à lui j'ai eu la chance de rencontrer à plusieurs reprises, entre 1967 et 1970, Georges Perros qui vivait alors à Douarnenez, que j'allais voir dans son café favori près du port, ou à l'île de Sein ou qui venait chez moi sur sa petite moto. Tous les documents présentés ici sont maintenant à la BNF.