Les communistes aiment la poésie

Je ne sais plus exactement quand a débuté ma correspondance avec Michel Butor qui était (l'est sûrement encore bien que je n'ai plus de contact…) un fantastique et fidèle épistolier qui ne répondait jamais de façon banale mais essayait de faire de chaque lettre un objet particulier comme en témoigne la carte-montage ci-dessous. La lettre ci-dessus de Georges Perros me rappelle que c'est lui qui nous avait mis en contact, donc entre 1967 et 1973. Quoi qu'il en soit nos échanges ont continué durant des années et c'est certainement l'écrivain contemporain dont j'avais conservé le plus de lettres aujourd'hui dans mon fond à la BNF. Rien de très littéraire dans nos échanges, simplement des signes d'une certaine connivence surtout après que j'ai assisté dans l'été 1973 à son colloque au château de Cerisy-la-Salle suit auquel je lui avais dédié un texte aujourd'hui disparu mais dont je me souviens que le titre était "L'Assaut à Cerisy". Je fus, par la suite, amené à diriger ou co-diriger trois colloques en ce lieu : 1985, 1988 et 2004.