Les communistes aiment la poésie

Avec notre petite revue Impact 10, nous étions assez naïfs et ne manquions pas d'audace. Le milieu poétique nous semblait complètement ouvert à tous ceux qui se disaient, se voulaient, ou étaient poètes et nous cherchions à nous faire un peu connaître. Aussi, comme je l'ai dit dans une de mes archives précédentes, nous écrivions à tous ceux qui nous paraissaient intéressants, leur demandant ou non des poèmes que nous voulions toujours inédits. Guillevic, peut-être à cause de ses origines bretonnes, alors un des poètes français les plus connus nous a ainsi très vite, et très aimablement confié deux de ses textes comme en témoigne la lettre ci-jointe. Malheureusement je ne me souviens plus des textes en question. Par ailleurs j'étais extrêmement rigoureux dans la gestion de cette correspondance comme en témoigne ma note : "répondu le 20/6".